Dans un contexte de hausse du prix de l’énergie, la rénovation énergétique des copropriétés apparaît aussi comme une réponse efficace à la précarité énergétique, aux factures d’énergie qui s’envolent, permettant d’améliorer le confort de vie et de prendre part à l’effort de réduction de notre empreinte environnementale. De manière générale, quand on parle de rénovation et donc en particulier de rénovation énergétique, il est essentiel de faire un état des lieux précis de l’existant et de la consommation énergétique.
Pour définir les objectifs d’un projet de rénovation énergétique en copropriété, il est indispensable de réaliser un bilan des consommations énergétiques au niveau des bâtiments mais aussi des équipements en place. Un état des lieux est une étape primordiale à mettre en œuvre pour être en mesure de définir des travaux cohérents et réalisables.
Pour se faire, plusieurs études techniques peuvent être réalisées. Elles ne sont pas exigées pour tous les immeubles, mais font parfois l’objet d’une obligation réglementaire :
Le diagnostic de performance énergétique collectif, ou DPE, qui permet d’évaluer la consommation et la performance énergétique d’un bâtiment et le niveau d’émissions de gaz à effet de serre grâce à une étiquette “énergie”.
Le DPE permet également d’identifier des travaux potentiels à mettre en œuvre et des pistes d’amélioration d’un point de vue énergétique. Il renseigne le maître d’ouvrage sur l’état de la copropriété figure comme une aide précieuse à la décision, puisqu’il permet d’évaluer plus facilement la faisabilité d’opérations de rénovation énergétique.
En dessus de 50 lots, les copropriétés équipées d’un système de chauffage collectif ont alors l’obligation de réaliser un audit énergétique permettant de connaître leur état énergétique et les pistes possibles pour réduire leur consommation d’énergie. Les copropriétaires décident de réaliser un audit énergétique en assemblée générale.
Le diagnostic technique global, ou DTG, va quant à lui plus loin dans l’étude énergétique des copropriétés. Il est obligatoire pour certaines copropriétés, dont les nouvelles copropriétés dans des bâtiments datant de plus de 10 ans, et les copropriétés insalubres depuis le :
- 1er janvier 2023 pour les copropriétés de plus de 200 lots ;
- 1er janvier 2024 pour les copropriétés entre 50 et 200 lots ;
- 1er janvier 2025 pour les copropriétés de maximum 50 lots.
Ce diagnostic inclut le DPE collectif, l’audit énergétique mais aussi un état des lieux des parties et équipements communs ainsi que des pistes d’amélioration envisageable en termes de gestion technique et patrimoniale. Il nécessite l’accord de l’ensemble des copropriétaires pour être réalisés.
Après avoir dressé un état des lieux de vos consommation d’énergie, il convient d’identifier une entreprise qui peut vous accompagner sur la partie travaux et sur la partie financement. Cette étape est essentielle pour pouvoir envisager les travaux en adéquation avec le budget de la copropriété. Grâce à son expertise et son savoir-faire, l’entreprise choisie peut vous accompagner dans votre projet en commençant par la réalisation d’une visite technique permettant d’apporter tout l’éclairage nécessaire pour décider d’un plan de travaux.
Une fois l’étude énergétique réalisée, vous souhaitez initier un projet de rénovation énergétique en copropriété ? Pour définir correctement la faisabilité des travaux, leur coût et le montant des certificats d’économies d’énergie auxquels vous pouvez prétendre, s’ils sont éligibles, il est primordial de réaliser au préalable un relevé technique.
La visite technique est une étape clef dans la rénovation énergétique des bâtiments collectifs. Elle permet de définir les travaux à réaliser et les financements possibles. Jusqu’au contrôle final, la rénovation suit des étapes précises.
Dans le cadre des travaux de rénovation énergétique, la visite technique permet de se déplacer sur le chantier pour venir étudier et relever les caractéristiques techniques du logement pour attester de la faisabilité des travaux avant la conception du devis. La visite technique est recommandée pour s’assurer de travaux de qualité, elle est même obligatoire pour bénéficier d’aides financières pour les travaux d’isolation.
Tout commence par une visite de métreurs professionnels dont les éléments relevés permettent de déterminer la faisabilité technique, l’éligibilité aux subventions CEE et d’anticiper les travaux induits nécessaires pour réaliser l’isolation et ainsi de réaliser un devis précis. Seule une visite technique permet d’évaluer le coût des travaux et de formaliser un devis adapté et réaliste.
Dans l’habitat collectif, pour réduire la consommation d’énergie et améliorer l’efficacité énergétique des logements individuels, les résultats des études techniques réalisées se concentrent le plus souvent sur une approche globale de la rénovation d’une copropriété, incluant des travaux à réaliser sur l’ensemble du bâti et sur les équipements.
Mais des obstacles à la massification de la rénovation globale persistent. Projet contraignant, crainte du reste à charge, manque de lisibilité des dispositifs d’aides… Les travaux d’envergure votés en copropriété sont susceptibles de dissuader la majorité.
L’isolation des réseaux de chauffage est la première étape d’une rénovation énergétique en copropriété équipée d’une chaufferie collective.
Et pour cause, le chauffage pèse lourd sur les charges communes des copropriétaires. Cette opération est simple à mettre en œuvre puisque l’intervention est réalisée dans les parties communes.
Il y a plusieurs trajectoires possibles pour rénover en copropriété. Des premiers gestes de rénovation simples à mettre en œuvre et peu coûteux permettent de réaliser des économies d’énergie et ce, rapidement. Cibler les travaux prioritaires permet d’échelonner les opérations de travaux à réaliser pour rendre l’investissement possible à l’échelle de l’ensemble des copropriétaires. Ces travaux permettront d’en envisager d’autres plus lourds dans un second temps. Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur l'isolation en copropriété en cliquant sur ce lien.